Ma collection

Histoire de l'Informatique

Je ne pouvais pas écrire un site sur l'Histoire de l'Informatique sans avoir une ou deux anciennes machines :-) Voici donc l'ensemble de ma "collection" présentée ici, si possible en fonctionnement.

Bien sur, si vous avez une ancienne machine qui vous embarasse et dont vous souhaitez vous débarasser, ;-)


TI 2500 1972, Texas Instruments TI2500 Datamath : Tout simplement la première calculatrice électronique de poche ! Son poid conséquent (350 g) est du au fait qu'elle est alimentée par 7 accumulateurs...

Généreux donateur : Jean-François Vaur



HP 65 1974, Hewlett Packard HP65 : La première calculatrice électronique programmable de poche ! Une superbe machine pour l'époque avec 100 pas de programmes et un lecteur enregistreur de bandes magnétiques.

Ce modèle fonctionne parfaitement à part son lecteur de bandes. En effet, le galet d'entrainement est en cahoutchouc naturel qui s'est "liquéfié" avec le temps. J'essaye encore de trouver un moyen de refaire la pièce manquante à la bonne taille pour que tout refonctionne.

Généreux donateur : Jean-François Vaur



Atari 2600 1977, Atari 2600 : La console de jeux qui a eu un énorme succés (20 millions d'exemplaires produits !) et qui a contribuée au succés d'Atari.

A l'écran, on peut voir l'un des jeux les plus connus d'Atari, Centipede, ou le joueur doit tirer sur les segments d'une chenille qui descend du haut de l'écran. Malgrés les graphismes sommaires de cette console, le jeu est toujours aussi agréable à jouer.



TI 57 1977 : Texas Instruments TI 57 : Voilà la machine qui m'a entrainé dans l'informatique, ma première calculatrice programmable ! 50 pas de programmes (ça apprend à optimiser ses applications), mémoire non constante (faut tout retaper à chaque allumage), clavier typique TI (rebonds !) mais tout ça ne m'a pas empéché de passer de nombreuses heures dessus à développer des jeux :-)

Généreux donateur : David Lecler



VT 100 1978, Digital VT100 : Ce n'est pas un micro ordinateur mais un terminal texte, usuellement utilisé à l'époque comme console sur les ordinateurs PDP11 et Vax de chez Digital mais aussi sur tout autre ordinateur utilisant des consoles texte branchées en RS232.

Les caractéristiques sont assez simples : écran 12", affichage en 24 lignes de 80 caractères ou 14 lignes de 132 caractères, fonctionne en mode ANSI / VT100 natif ou VT52, liaison série RS232 à une vitesse comprise entre 50 et 19200 bauds. Options liaison par boucle de courant 20 mA et carte vidéo étendue permettant d'afficher en 24 lignes de 132 colonnes.

De toutes mes anciennes machines, c'est celle qui me sert le plus car elle est branché sur mon PC Linux :-)



TI 58 1979, Texas Instruments TI 58 C : Voici ma seconde calculatrice programmable ! Lassé des 50 pas de programme de ma première TI57, je réussis à convaincre mes parents :) de m'offrir ce tout nouveau joyau de chez TI qui venait de sortir : 480 pas de programmes (ou 60 mémoires, partitionnable entre ces deux valeurs), module de Rom disposant de nombreux programmes intégrés et surtout : mémoire constante, histoire de ne pas retaper 200 ou 300 pas de programme à chaque allumage de la calculatrice :-)

Ayant 13 ans à l'époque, j'avoue avoir passé beaucoup de temps à programmer des jeux sur cette calculatrice en salle d'études au lycée au lieu de travailler mes leçons. Mais les calculatrices programmables étant extrèmement rares à l'époque, ça passait totalement inaperçu :-)



Apple ][ 1979, Apple ][ europlus : La machine de rêve de tout bidouilleur micro informatique du début des années 80 ! Ses possibilités d'extension et sa logithèque impressionnante y étaient pour beaucoup.

A l'écran, on peut voir Wizardry qui a lancé le genre du jeu d'exploration de labyrinthe sur ordinateur, inspirés du jeu de rôles Dungeons&Dragons apparu en 1977. C'est un jeu extrèmement agréable, au point que j'ai entièrement reparcouru ses labyrinthes en 1997 quand j'ai récupéré cette machine :-)



Pet CBM 4016 1980, Pet CBM 4016 : Aprés le Pet CBM 2001 avec son minuscule clavier et son magnétophone intégré, Commodore sortit la série des 4000 avec ce coup-ci un vrai clavier et un écran 9" intégré (il n'est pas posé dessus mais le tout forme un seul GROS bloc).

Microprocesseur 6502 à 1 MHz, 16 Ko de Ram, Basic en Rom. Le peu de possibilités ludiques de l'appareil l'a plutôt orienté vers les entreprises.



TI 99/4A 1980, Texas Instruments TI 99/4A : Ce fut mon second micro ordinateur aprés le Sinclair ZX 81. L'ordinateur vendu 4000 F à l'époque mélangeait les points positifs et négatifs :
- processeur 16 bits à 3 MHz (exceptionnel pour 1980 !) mais doté de 256 octets de mémoire et accédant indirectement à ses 16 Ko de Ram à travers le processeur graphique (!!), ce qui donnait des performances très moyennes.
- très facile à utiliser grace à ses programmes sur cartouche enfichable et son menu d'accueil mais assez peu de programmes effectivement disponibles.
- Basic très "basique" (!) (pas de commandes PEEK, POKE, CALL, pas d'accès aux modes graphiques) mais devenant excellent avec la cartouche Basic étendu permettant entre autres de gérer des sprites matériels avec détection de collision.
- Module "Mini Mémoire" nécessaire pour programmer en assembleur.

Cette machine a brutalement disparu en Novembre 1983 quand Texas Instruments a décidé de se retirer du monde de la micro informatique.

Généreux donateur : Gérard Huvelin



Epson HX 20 1981, Epson HX 20 : C'est l'un des premiers ordinateurs portable. La machine de construction extrèmement robuste intègre écran LCD, lecteur de micro cassettes et mini imprimante matricielle. Utilisant 2 processeurs Hitachi 8 bits tournant à 614 KHz, la machine est dotée de 16 Ko de Ram et 32 Ko de Rom intégrant un moniteur hexadécimal, un Basic Microsoft et quelques fonctions utilitaires comme le menu de pilotage de l'unité de sauvegarde.
Malgré son age, c'est une petite machine trés étonnante : réelle portabilité, 50 heures d'autonomie en fonctionnement sur batterie, menus et touches pré programmées simplifiant l'utilisation, trés bon clavier et de nombreuses possibilités d'extension.



IBM 5150 1981, IBM 5150 "Personal Computer" : Hé oui c'est lui : le premier PC qui a engendré toute une descendance de compatibles sur lesquels nous travaillons encore.

Celui-ci, en plus d'être étendu au maximum (640 Ko de Ram, disque dur de 20 Mo, cartes série et parallèle, carte graphique Hercules) a une originalité qu'on voit sur l'écran : il fait tourner Windows 1.03, la première version de Windows sortie en 1985 ! En revoyant ça, je comprends mieux pourquoi Windows n'a eu aucun succès avant 1990 :-)



Oric 1 1982, Oric 1 : Voici une petite machine qui a eu beaucoup de succès, surtout en France du fait de son prix intéressant.
Processeur 6502a à 1 MHz, 16 ou 48 Ko de Ram (48 sur celui de la photo), graphismes en 240x200 en 8 couleurs. L'Oric 1 a toujours eu des problèmes pour charger ses programmes depuis un magnéto cassette, ce qui le rendait assez pénible à utiliser.

Généreux donateur : Laurent Menu-Kerforn



ZX Spectrum 1982, Sinclair ZX Spectrum : Encore une machine qui a eu un énorme succés ! Cet ordinateur est assez intéressant puisque je l'ai récupéré avec plusieurs interfaces :

  • le bloc qui gère l'interface péritel
  • le bloc d'interface qui se glisse sous le Spectrum et qui permet de raccorder plusieurs machines en réseau ou encore de brancher un microdrive
  • l'interface jeux qui permet de brancher 2 joysticks et d'insérer des cartouches de Rom
  • le très rare ZX Microdrive (Si quelqu'un sait ou trouver des cartouches...)
Avec tout ça plus les cables de raccordement, le Spectrum occupe 3 fois plus de place sur le bureau :-)

A l'écran est affiché la mire d'introduction du jeu JetPac distribué en cartouche Rom.


Apple //e 1982, Apple //e : La version améliorée du classique Apple ][. La machine est munie d'un clavier Français avec un double marquage des touches en AZERTY et en QWERTY. Un interrupteur sous l'avant de la machine permet de basculer d'un mode à l'autre. A noter aussi le lecteur de disquettes 5"1/4 "compatible".



CBM 64 1982, Commodore 64 : L'un des micros 8 bits ayant eu le plus de succès à l'époque qu'on voit ici avec son inévitable lecteur de cassettes dédié. J'avais eu exactement le même à l'époque et, sortant du TI 99/4A à la logithèque pour le moins légère, c'était agréable d'avoir enfin une machine avec des jeux à faire tourner dessus !

Généreux donateur : Olivier Colmard



Sharp 1401 1983, Sharp PC1401 : Ma calculatrice du Bac :-) Cette calculatrice, programmable en Basic était munie de 3.5 Ko de Ram et pouvait enregistrer ses programmes sur cassettes. Son seul défaut : l'écran de seulement 16 caractères.

Je l'ai gardée depuis et je m'en sers toujours. Ses 16 ans de bons et loyaux services expliquent sans doute les nombreuses rayures visibles sur la photo :-)



Lynx 1983, Camputers Lynx : Une machine assez rare qui eut un succès trés limité. Les spécifications techniques sont classiques (Z80A 3.5 MHz, 20 Ko Rom, 48 Ko Ram) et la machine pouvait afficher des graphismes de très bonne qualité (248x256 en 8 couleurs) mais extrèmement lents à l'affichage (du fait de l'ordre de stockage des pixels en mémoire), rendant la réalisation de jeux vidéo rapides quasi impossibles.

L'absence de jeux pour cette machine explique son échec commercial.



Hector 2 HR+ 1983, Micronique Hector 2HR+ : La machine la plus rare et la plus méconnue de ma collection ! L'Hector est une machine de fabrication Française et programmable en Forth ! Cette machine a été mise à jour en version HRX avec lecteur de disquettes externe. Le langage Forth est résident en Rom et le Basic "3X" (avec les mots clef au choix en Anglais ou en Français !) doit se charger depuis une disquette. A l'allumage, un système de menus texte assez convivial permet de gérer le lecteur de cassettes, de disquettes, etc...

Sur la photo, on peut voir le jeu Pengo en train de tourner à l'écran.



Apple //c 1984, Apple //c : Un Apple //e format portable avec une poignée (mais sans écran intégré) contenant toutes les extensions qu'on pouvait mettre dans un Apple ][ : 128 Ko, carte 80 colones, carte "chat mauve", sortie Peritel, port série, lecteur 5"1/4 interne... Bien qu'arrivant tardivement pour une machine globalement identique au premier Apple ][ de 1977, sa taille réduite et l'intégration de toutes les extensions ainsi que la logithèque énorme lui ont assuré un certain succès.

A l'écran : Ultima III, 3 ème volume de la grande série des Ultima qui a survécu jusqu'a maintenant avec Ultima Online.

Généreux donateur : Jean-François Vaur



CPC 464 1984, Amstrad CPC 464 : Qui ne connait pas l'Amstrad CPC 464, avec son clavier aux touches multicolores ! Par manque de cassette, je n'ai pas grand chose à montrer sur son écran :-)



CPC 6128 1985, Amstrad CPC 6128 : La version amélioré du CPC 464 et du CPC 664.

On peut voir à l'écran un excellent jeu tout en 3D :-) de l'époque : Sentinel où on doit se déplacer de case en case jusqu'à surplomber la sentinelle sans se retrouver dans sa ligne de mire.



Mac Plus 1986, Apple Macintosh Plus : La encore un grand classique. A priori ce modèle est un Macintosh 128 de 1984 mis à jour en Macintosh Plus par la suite.

Comme beaucoup de ces premiers Mac de plus de 10 ans d'age, il est malheureusement en panne d'alimentation haute tension du tube cathodique :-(



520 STf 1986, Atari 520 STf : Voici un des premiers Atari STf avec lecteur de disquettes intégré muni de son superbe écran monochrome 12" et d'un lecteur de disquettes externe.

Si l'ordinateur en lui même fonctionne, son lecteur de disquettes est malheureusement atteint d'une maladie inévitable sur tous les lecteurs à entrainement par courroie : le cahoutchouc de la courroie se "ramollit" avec le temps au point de ne plus pouvoir entrainer la disquette...



1040 STe 1989, Atari 1040 STe : La version améliorée de l'Atari STf avec un Blitter, 4 ports joystick et une palette de 4096 couleurs... Trop tard pour concurrencer l'Amiga 500...

A l'écran, on peut voir un excellent jeu de chez SSI : Colonial Conquest, une sorte de Risk ou Diplomatie à l'écran : absolument excellent à jouer à plusieurs. D'ailleurs, cette machine me sert toujours à cela :-)



Amiga 500 Plus 1991, Commodore Amiga 500 Plus : Ca y'est, j'ai enfin récupéré un Amiga pour ma collection ! J'ai possédé un Amiga 2000 entre 1990 et 1994 et cette machine m'avait vraiment fait forte impression à l'époque. 10 ans plus tard, c'est toujours le cas. Système vraiment multitaches, interface graphique un peu grossière du fait de l'affichage sur télé mais agréable et conviviale, shell évolué et performant, capacités graphiques et sonores sans équivalent pendant la période ou il a été commercialisé, c'est une machine sur laquelle il est toujours agréable d'utiliser certains jeux de l'époque comme Civilization, Elite et Elite 2...

Microprocesseur 16/32 bits 68000 à 7 MHz, processeurs spécialisés Agnus, Denise, Paula et Gary (en version "ECS" améliorés sur le 500 Plus) pour la gestion du son, du graphisme et des périphériques. Résolutions jusqu'à 1280x512, couleurs jusqu'à 4096 simultanées dans les modes HAM. Son digital 8 bits 29 KHz sur 4 canaux stéréo, 1 Mo de mémoire intégrée (mémoire "CHIP" partagée entre coprocesseurs et processeur).

L'Amiga en photo dispose aussi d'un boitier d'extension GVP très répandu à l'époque fournissant une interface SCSI et la possibilité de rajouter de la mémoire. Celui présenté est gonflé à 9 Mo : 1 Mo mémoire "CHIP" intégrée et 8 Mo mémoire "FAST" (seulement accessible par le processeur) plus un disque dur de 2 Go.

A l'écran, on peut voir l'une des amusantes particularités de l'Amiga : la possibilité d'afficher simultanément plusieurs écrans dans des résolutions et nombre de couleurs différents coulissants les uns par rapport aux autres. Ici, on peut voir le bureau (Workbench), l'éditeur du GFA Basic et l'écran couleur montrant ce programme GFA Basic en train de tourner.

Généreux donateur : Gérard Huvelin



Powerbook 170 1991, Apple Macintosh Powerbook 170 : Cet élégant et très complet Macintosh portable se distingue surtout par son écran LCD monochrome à matrice active d'une clarté et netteté exceptionelle, surtout pour l'époque. En plein soleil, on peut même couper le rétroéclairage et conserver une lisibilité parfaite ! Comme beaucoup de Macintosh, convivialité d'utilisation extrème et prix musclé.
Microprocesseur 68030 à 25 MHz, 2 Mo de mémoire extensibles à 8, disque dur et interface SCSI pour rajouter des périphériques externes, modem interne optionnel.



Performa 460 1993, Apple Macintosh Performa 460 : Appelé aussi LC III+, ce Macintosh fait partie de la gamme grand public aux tarifs plus accessibles.
Microprocesseur 68030 à 33 MHz, 4 Mo de mémoire extensibles à 36, 512 Ko de mémoire vidéo extensible à 768 Ko, disque dur et interface SCSI pour rajouter des périphériques externes.

Généreux donateur : Marc Colson



Mac LC 475 1993, Apple Macintosh LC 475 : Appelé aussi Quadra 605 ou Performa 475, ce Macintosh "grand public" disposait d'une bonne puissance grace à son processeur 68040. Sur l'écran, on peut y voir tourner Sim City 2000.
Microprocesseur 68LC040 à 25 MHz, 4 Mo de mémoire extensibles à 36, 512 Ko de mémoire vidéo extensible à 1 Mo, disque dur et interface SCSI pour rajouter des périphériques externes.

Généreux donateur : Marc Colson




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